
En cette fin de mois de février, la campagne pour les élections cantonales vaudoises est bel et bien lancée. Les premières affiches électorales apparaissent et les militants sont à pied d’œuvre. Les candidats au Conseil d’État et au Grand Conseil s’apprêtent à sillonner les terres vaudoises pour être présents sur les marchés et dans la rue, dans les carnavals, comme je l’ai fait avec plaisir à Ste-Croix il y a dix jours, les comptoirs et auprès des différents milieux et acteurs qui font la richesse de notre Canton.
Nous confronterons nos programmes, nos convictions et notre envie de faire progresser notre société lors de débats publics. Je m’en réjouis profondément car la discussion franche et la volonté de représenter la majorité populaire dans nos institutions grâce à une élection sont à la base de la solidité démocratique de notre pays et de notre canton. Nous avons la chance d’avoir su préserver cet esprit démocratique, cette culture du débat de fond et de résister à certaines évolutions récentes si peu recommandables que l’on observe un peu partout.
Les élections du 30 avril prochain sont une échéance très importante pour notre canton. La législature qui s’achève a été marquée par un nouvel équilibrage des forces politiques en présence au sein du Conseil d’État et le canton en est sorti renforcé par des compromis dynamiques qui ont été systématiquement validés par la population.
La prochaine législature sera capitale. Elle déterminera quelle orientation de fond la population vaudoise souhaite donner à son canton et ses institutions pour ces cinq prochaines années. La majorité gouvernementale actuelle composée des socialistes et des verts entend continuer à renforcer réellement le pouvoir d’achat des classes moyennes. Nous nous engagerons pour la défense des acquis de la politique sociale cantonale développée depuis plus de dix ans qui favorise le travail et qui permet la réconciliation entre travail et famille alors qu’une partie des milieux de droite préconise sa remise en cause. Nous visons à renforcer notre économie et nos emplois par le partenariat social en renforçant par exemple les obligations en matière de protection des salariés en cas de restructuration de leur entreprise. Nous entendons développer une véritable politique de soutien au retour vers un emploi stable pour les chômeurs de plus de 50 ans. Ce sont ces choix cruciaux que le peuple vaudois aura à trancher le 30 avril prochain. C’est ici que la rencontre démocratique de ces prochaines semaines prend toute son importance.
Je me réjouis d’échanger, de discuter et de confronter de manière constructive autour du programme de la majorité gouvernementale pour les années à venir. En tant que nouvelle candidate au Conseil d’État, j’aurai particulièrement à cœur de rencontrer le plus grand nombre de Vaudoises et de Vaudois de tous les horizons et avec des idées qui m’interpellent. Je me réjouis de débattre, de confronter les critiques face au programme des socialistes et de leurs alliés car sans un lien fort avec les attentes des habitants de notre Canton – de vos attentes – la politique perd en sens.